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![]() Avenue Malakoff (entre les deux guerres). Les enfants et les chevaux se baignent sur la plage. |
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Cet
emplacement sera remblayé après la seconde guerre mondiale et
on y aménagera le Stade Marcel Cerdan (Stade de la Consolation)
En allant vers Saint-Eugène, on trouve à droite une belle plage de sable blanc que n'a pas souillée la promiscuité d'une grande ville. Seuls, les garnements s'y baignent, les bains de mer n'étant pas encore à la mode. Les Maltais, eux, y font nager leurs chevaux. Mais à Pâques ou la Pentecôte, les familles y pique-niquent et mangent la mouna, une brioche épaisse et bourrative qui étoufferait tout chrétien autre qu'un Pied-Noir. Deux noms resteront à la plage: pour les uns elle sera toujours "le bain des familles" et pour les autres "le bain des chevaux".
Gabriel CONESA. "Bab-El-Oued notre paradis perdu." Robert Laffont. 1970 et Editions Jacques Gandini. 1995.
Au fond de l'entonnoir, il y a la carrière. De l'autre côté, la plage s'allonge comme une promesse de farniente. La carrière, c'est l'obsession de la semaine; la plage, c'est le rêve du dimanche et le paradis quotidien des enfants. La plage s'appelait "le bain des chevaux" parce qu'on y menait les équipages des messageries. C'est là, n'en doutons pas, qu'a dû se baigner Cagayous.
Jean BRUNE. "Alger - Bab-El-Oued". 1956. Collection "France-Algérie". Edition Atlantis.